Endoscopie ORL

L'endoscopie ORL est une exploration visuelle de la muqueuse des voies aériennes et digestives supérieures.

Pour cet examen on utilise un endoscope, tube rigide ou flexible muni d'une lumière à son extrémité reliée à une caméra, qui sera inséré par la bouche ou le nez.

Outre l'examen purement visuel, c’est-à-dire : mise en évidence d'éventuelles lésions de la muqueuse, préciser l'extension d’une tumeur et rechercher d'autres lésions associées, l'endoscopie permet de réaliser une série d'examens complémentaires, comme des prélèvements de cellules, des biopsies (prélèvements de petits morceaux de tissu), des examens à visée bactériologique ou immunologique.

La durée de l’examen est d’une trentaine de minutes. Si une anesthésie générale est nécessaire il faudra y ajouter le temps d’anesthésie et de réveil.

Pour un examen sans anesthésie il n’y a pas de préparation particulière.

En cas d’anesthésie générale, il faut rester à jeun 6 heures avant l’examen. Informez toujours votre médecin de vos allergies et des médicaments que vous prenez.

Souvent gênant mais pas douloureux, l’endoscope est introduit par la bouche ou le nez et amené jusqu’aux organes à examiner. En cas de biopsie ou d'examen plus approfondi, l’endoscopie sera réalisée sous anesthésie générale.

Une douleur transitoire au niveau du cou peut être observée en raison de la position de la tête pendant l'examen. En cas de biopsie, un petit saignement sous forme de crachats sanguinolents peut apparaitre.

De petites blessures au niveau des lèvres, de la langue, des gencives, une mobilité anormale des dents en raison des instruments utilisés (d'où l'importance de signaler la présence de prothèses, bridges...) ainsi qu’une modification transitoire de la voix peuvent être constatées.

Tout acte médical, exploration, intervention sur le corps humain, même conduit dans des conditions de compétence et de sécurité conformes aux données actuelles de la science et de la réglementation en vigueur,  entraîne un risque de complication.

Si un obstacle majeur sur les voies aériennes empêche une ventilation correcte il est possible de devoir procéder à une trachéotomie.

Exceptionnellement, une perforation du conduit digestif peut  nécessiter une intervention chirurgicale.