Résultats des traitements

L’Institut Roi Albert II de Saint-Luc publie ses statistiques

Pour souligner concrètement sa volonté de transparence, l’Institut Roi Albert II et d’Hématologie des Cliniques universitaires Saint-Luc rend public les résultats des rapports établis par le Registre Belge du Cancer. Ce rapport est basé sur des données provenant du KCE et de l’INAMI.

Pour Marc Hamoir, Professeur émérite de l’Institut Roi Albert II, la transparence en matière de qualité et de résultats ne peut plus tarder. « Les hôpitaux belges, dont Saint-Luc, s’inscrivent de plus en plus dans une démarche d’accréditation.  Celle-ci doit permettre d’analyser des données et des statistiques et de les rendre publiques. Ce n’est que bénéfice pour les patients belges, qui peuvent choisir en connaissance de cause l’endroit où se faire traiter. Pourquoi attendre, vu qu’en matière de cancer, ces données sont déjà disponibles au niveau du SPF ? »

CANCER DU RECTUM

Le taux de survie relative à 5 ans des patients atteints de cancer du rectum traités à l’IRA II est 12,7 % supérieur à la moyenne nationale.

Ces résultats sont standardisés sur base du sexe, de l’âge, du cTNM, du score OMS et si une résection radicale a eu lieu ou non. Cette différence est statistiquement hautement significative selon la Fondation du Registre du Cancer.

CANCER DU SEIN

Le taux de survie relative des patientes atteintes du Cancer du sein, 5 ans après le diagnostic, tous stades confondus, est  supérieur de 5% à la moyenne nationale.

Ce taux de survie relative introduit une correction liée à l’âge qui est une cause de décès potentielle hors pathologie cancéreuse. Cette donnée est à souligner lorsqu’on sait que Saint-Luc est un hôpital universitaire qui traite des pathologies souvent plus complexes que dans les hôpitaux non-universitaires.

CANCER DE LA TÊTE ET DU COU

Le taux de survie observée des patients atteints du cancer de la zone tête et cou (larynx, oropharynx, cavité orale et hypopharynx), 5 ans après le diagnostic, tous stades confondus, est 7% supérieur à la moyenne des institutions belges.

CANCER DE L'OVAIRE

Le cancer de l'ovaire étant une pathologie rare, les Cliniques universitaires Saint-Luc se sont associées à 6 autres centres hospitaliers pour créer le réseau UNGO (UCL Network of gynaecological oncology). Ungo est le 3ème centre belge en terme de volume du traitement principal.

Le taux de survie relative des patientes atteintes du cancer de l’ovaire 5 ans après le diagnostic, tous stades confondus, prises en charge dans ce réseau est 4 % supérieur à la moyenne nationale.